Jean-Christophe Mounicq, ancien de Radio Courtoisie et révolutionnaire bleu autoproclamé, me fait l'honneur de son blog, dans une note-fleuve dont j'ai tiré l'extrait ci-dessous.
J'y apparais parmi d'autres en "technocrate, membre de la noblesse étatique, arrogant et sûr de moi"
La note de M. Mounicq a le mérite de mettre au jour le discours sous-jacent du Papy-krach, qui n'avait certainement pas échappé aux plus attentifs de mes lecteurs : « bandes de veaux, qui nous avez fait confiance, qui avez voté pour nous, qui avez lu et écouté nos médias, qui avez respecté nos avis, qui avez suivi nos cours, vous allez bientôt être ruinés et serez dans une situation pire que ce que vous avez jamais imaginé ».
Merci, M. Mounicq.
Extrait :
"La folle politique de nos dirigeants a duré. Ils ont sacrifié l’avenir des Français et de la France. Les crises financière, économique et sociale, sont là, juste devant nous.
Aujourd’hui, douze ans après que je les ai annoncées, les membres de l’establishment après avoir tu ces vérités tout au long de leur carrière, et s’être plus ou moins goinfrés, bien au chaud dans leur rédaction collabo, dans leur ministère, dans leur institut ou dans leur entreprise publique, révèlent ces réalités aux Français.
Le journaliste de centre-gauche, Denis Jeambar sort «Nos enfants nous haïront ».
L’énarque Bernard Spitz, maître des requêtes au Conseil d’Etat, ancien conseiller du premier ministre Michel Rocard, publie « Le papy-krach » chez Grasset.
Le directeur des études économiques du groupe Caisse d’épargne et de la Caisse des dépôts, qui enseigne à Polytechnique et à l’Université Paris I, sort lui « Comment nous avons ruiné nos enfants » à La découverte.
Et l’Inspecteur des finances, Philippe Jaffré, parti d’Elf Aquitaine avec une « indemnité » de 38 millions d’euros, publie, de son refuge belge où il échappe à l’ISF, un excellent roman : « Le jour où la France a fait faillite » (chez Grasset aussi).
Que ces quatre livres sortent en quelques semaines est un signe. Un signe que la catastrophe financière se rapproche.
Mais aussi un signe que la Révolution bleue est plus nécessaire que jamais.
Les technocrates qui ont confisqué le pouvoir nous narguent. Ils nous écrivent :
« bandes de veaux, qui nous avez fait confiance, qui avez voté pour nous, qui avez lu et écouté nos médias, qui avez respecté nos avis, qui avez suivi nos cours, vous allez bientôt être ruinés et serez dans une situation pire que ce que vous avez jamais imaginé ».
Ces technocrates, ces membres de la noblesse étatique, arrogants et sûrs d’eux-mêmes, nous devons les renverser, pour rendre le pouvoir au peuple !
Pour qu’il y ait à nouveau un gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple.
Cette tâche est d’autant plus urgente qu’après la faillite, juste après, il y aura la guerre civile. Après la misère, la violence explosera dans les banlieues. Il y aura, - on peut le prédire sans grand risque d'être démenti - du sang et des morts. Cette guerre civile, le Professeur Jacques Marseille, ancien communiste étiqueté libéral par le système, nous la promet (cf Jacques Marseille « Du bon usage de la guerre civile en France », Perrin, 2006)."
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